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Vincent de Paul

Vincent de Paul (Pouy, Landes, avril 1581? - Paris, 27 septembre 1660). Prêtre francais, fondateur de la Congrégation de la Mission et, avec Louise de Marillac, de la Compagnie des Filles de la Charité. Il est canonisé en 1737 par le pape Clément XII et, en 1885, le pape Léon XIII le déclare patron universel des œuvres de Charité.

Vincent de Paul (ou Depaul) nait en 1580 ou 1581, au village de Pouy (qui s'apelle, depuis 1828, Saint-Vincent-de-Paul), situé à peu près à cinq kilomètres au nord-est de Dax. Il est le troisième de six enfants, quatre garçons et deux filles, d'une famille de paysans des Landes, pauvres sans être misérables. L'enfant, intelligent, poussé aux études par son père, est remarqué par un notable de Dax qui lui propose de l'orienter vers la prêtrise. En 1596, il reçoit la tonsure, puis il part pour Toulouse étudier la Théologie. Il est ordonné prêtre par l'évêque de Perigaux, François de Bourdeilles, le 23 septembre 1600 à Château-l'Evêque.

En 1608, il monte à Paris. Il se fait un ami du secrétaire de l'ancienne reine, Marguerite de Valois ; celle-ci le nomme "aumônier" chargé de distribuer ses libéralités. Il visite alors les pauvres malades de l'Hôpital de la Charité.

Vers 1610, il rencontre Pierre de Bérulle, qui fondera, l'année suivante, l'Oratoire de France. Vincent le prend comme conseiller spirituel. Il se familiarise avec le mouvement de spiritualité qu'on appelera plus tard "l'Ecole Française". Il rencontre François de Sales.

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Ephémérides du 4 décembre 2023

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1648. Arrivée des premiers Missionnaires à Madagascar. En vingt-cinq ans, y furent envoyés 17 prêtres, 10 frères, et quatre prêtres séculiers. Un prêtre Lazariste, M. Etienne, et trois frères y sont morts martyrs.

1848. À Pékin, mort de Mgr Moula, un des plus grands Evêques Missionnaires de la Congrégation de la Mission. Il avait proposé à Rome la nomination d’un prêtre chinois pour l’épiscopat, mais sans succès, dès 1840.

1868. À Pékin, vers les sept heures du soir, Mgr Joseph Martial Mouly, vicaire apostolique du Tchély-Nord, meurt à l’âge de soixante et un ans, usé par ses trente-cinq ans de labeur en Chine. Cet évêque s’apparente aux grands pontifes qui firent l’Église, alors qu’elle sortait des Catacombes. Mgr Mouly est arrivé en Chine à une époque où la proscription s’exerçait, sévère, contre les missionnaires ; et une dizaine d’années avant sa mort, il pouvait saluer le triomphe de l’Église dans le Céleste Empire. Quand, après trois ans de professorat au collège de Roye, en Picardie, il débarque à Macao, en 1834, il consacre quelques mois à préparer sa vie de missionnaire traqué ; puis, déguisé, il traverse toute la Chine pour gagner la Mongolie dont il doit évangéliser un territoire qui mesure six cent cinquante kilomètres du nord au sud et qui compte deux cents villages, cinq prêtres chinois et lui, tout seul, comme prêtre européen. Mouly ne révolutionne pas : il agit modestement, mais avec une flamme qui se communique, et peu à peu des innovations apparaissent qui indiquent le travail accompli : restitution du chant des offices, admission des femmes dans les églises, institution de prédicateurs ambulants, création d’écoles pour les enfants, même pour les filles. En 1842, il est évêque et chargé de la Mongolie érigée en vicariat ; c’est cependant la même vie missionnaire qu’il continue à mener, circulant par monts et par vaux pour entrer en contact direct avec ses chrétiens. En 1856, la province de Pékin est divisée en trois vicariats ; Mgr Mouly reçoit en héritage le Tchély-Nord ; mais il ne peut établir sa résidence à Pékin ; il doit même se cacher dans une chrétienté aux abords de Tien-tsin. Les événements diplomatiques et militaires qui aboutissent au traité de Tien-tsin, lui permettent de faire valoir près de la Cour impériale les droits des missionnaires. Et alors c’est le triomphe, la vie au grand jour. Églises et cimetières de Pékin sont rendus aux catholiques ; et quand tout est réglé de ce côté, Mgr Mouly vient en France chercher des missionnaires et des Filles de la Charité. Revenu avec le renfort désiré, il installe les Sœurs à Pékin et à Tien-tsin, il bâtit le Pétang ; aux dix-huit mille chrétiens qu’il a trouvés dans son vicariat il en ajoute six mille, et son souci du clergé indigène a été si grand qu’il peut - déjà ! - proposer un prêtre chinois pour l’épiscopat… “Sens de l’administration, ténacité paisible, fermeté sans rudesse, finesse sans duplicité”, cet ensemble de qualités humaines animé par un zèle ardent, mais équilibré, ont fait de Joseph Martial Mouly le type même de l’évêque-missionnaire, l’apôtre dont chaque pas fait avancer l’Église (1).

1938. Le Cardinal Pacelli, futur Pie XII prononce le panégyrique de saint Vincent de Paul en l’église Saint-Joachim à Rome : “C’est au milieu même des Pauvres et des misérables recherchés et aimés par lui qu’il envoya et dispersa hors du cloître ses Filles de la Charité. Il suffisait que de leur cœur elles fussent un cloître de Foi et d’Amour résistant aux vents du monde tandis qu’elles sortiraient à la vue des hommes avec la lumière de leurs multiples bonnes œuvres pour faire glorifier notre Père qui est dans les Cieux… Dans le jardin de l’église, les Filles de la Charité apparaissent comme une semence qui devient une fleur, une fleur qui se change en fruit”.

1) Relations abrégées de la vie et de la mort des prêtres, clercs et frères de la Congrégation de la Mission. t. III, pp. 251-311 ; Annales, t. 94, pp. I27-137.
Note manuscrite : En 1648, arrivée des premiers missionnaires de Madagascar à Fort-Dauphin (voir 21 mai)

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Vitrail de 1937 à l'église parrossiale de Lézigné, en Maine y Loire (France)

Vincent de Paul allait de Le Mans à Angers quand, à quelque deux kilomètres au sud-est de Durtal, son cheval a trébuché et tout les deux sont tombés dans un torrent qui était crû à cause des pluies. Un autre missionnaire l'a sauvé de mourir noyé et Vincent est allé se sécher dans une petite chaumière des alentours. Vincent, dans la lettre qu'il ecrit lundi de Pâques 1649 à Louise de Marillac, fait allusion à la fièvre qu'il a eue le soir et qu'il attribue à cette chute.

Le vitrail, de l'année 1937, se trouve à l'église paroissiale de Lézigné, un village situé quelque 5 km au sud-ouest de Durtal. Il représente St Vincent donnant une catéchèse aux enfants tandis que leur mère séche son manteau au feu.

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